La nuit la plus longue, au temps de l'Escalade, de Henri Gautschi

Ce que j'apprécie dans les livres de Henri Gautschi, c'est qu'il rend le contexte vivant.

Bien sûr, on sait que l'ambiance est tendue au début des années 1600 vers Genève, mais en lisant La nuit la plus longue, au temps de l'Escalade, on voit les Savoyards passés, la violence, les sabotages, les emprisonnements inopinés.


 

Je connaissais l'histoire de la Mère Royaume qui jette sa marmite et, depuis toute petite, je la casse en prononçant la formule : "Ainsi périr les ennemis de la République !"
Et je sais chanter le Cé qu'è lainô, du moins le premier couplet. (Merci Papa).

Et comme j'ai découvert la plume de Henri Gautschi dans Clothilde au temps de la St-Barthelemy
j'ai voulu lire sa vision de ce moment d'Histoire.

 

Mon avis :

C'est marqué sur la quatrième de couverture : une reconstitution plus vraie que nature.

Mais comme toujours, avec Henri Gautschi, nous suivons des personnages du peuple. On retrouve quelques acteurs de Clothilde, mais on rencontre une nouvelle génération, qui nous emmène dans des aventures pas vraiment drôles : viols, assassinats, incendies... (oui, j'aime vraiment la plume de Henri Gautschi)

Et ce que j'aime vraiment, c'est d'avoir découvert un peu plus ce qui s'est passé, car, dans les récits de mon enfance, c'est la Mère Royaume qui a sauvé les Genevois. Dans La nuit la plus longue, au temps de l'Escalade, on voit mieux tout ce qui a été mis en place et quels sacrifices ont été nécessaire pour protéger la ville.

* J'ai remarqué que ce livre a passé une année dans ma bibliothèque (j'avais une pile de livres à lire). Heureusement que je ne lis pas selon la saison (comme certaines lectrices), sinon j'aurais dû le lire en décembre.

Commentaires

Articles les plus consultés