Ma vie à Calembourg, (extrait Le Grand mot coeur, recueil de poèmes de Serge Bach)
(...) j'ai vu le jour une nuit. Voir le jour une nuit, c'est comme dormir debout, non ? ça laisse rêveur...
Heureusement, je suis l'aînée d'une famille d'un enfant.
Ainsi ma mère ne pouvait pas me présenter en disant "le petit dernier" vu que j'étais le premier ! Mais je ne sais pas pourquoi, elle le faisait des fois...
Certains pourraient dire d'ailleurs que j'étais aussi le dernier, mais le doute plane... Alors laissons-le planer, ou alors qu'il se pose.
Extrait de Le Grand mot cœur, de Serge Bach
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