Tout garder, de Carole Allamand
Chère Carole,
On ne se connaît pas, mais pourtant…
On a failli se croiser aux rencontres littéraires Mosaïque (sauf si tu parlais depuis l’autre côté de l’Atlantique).
Tu étais en version Zoom le jeudi, et moi je passais le vendredi, avec la merveilleuse Pauline Desnuelles.
C’est d’ailleurs à cause de Mosaïque que j’ai découvert ton existence.
En parcourant le programme pour voir qui serait ma collègue de rencontre, mes
yeux sont tombés sur ton titre « Tout garder ».
Ce titre m’a fait « tilt »💡, sans savoir pourquoi.
J’ai cherché des informations sur Internet et je l’ai acheté en version numérique.Parce que je voulais commencer à le lire tout de suite (et parce que je ne collectionne pas les livres : je les lis et je les passe plus loin).
« Tout garder » est ton récit de ce que tu as découvert quand ta mère est décédée. Tu ne valides pas complètement ce terme, mais son trouble du comportement est connu sous le nom de syndrome de Diogène.
Au fil des pages, j’ai compris ce qui me lie à toi.
Je connais le quartier de St-Jean, j’y allais en vacances
chez ma cousine. Mais ce n’est pas ça.
Ton livre m’a touchée particulièrement parce que ma mère était, sous une certaine forme, le contraire de la tienne. « Tout perdu ». Ça pourrait être le titre d’un récit pour les personnes Alzheimer. Ma mère a perdu la parole, la mémoire, sa personnalité, ses amis, sa mobilité, sa vie. Vois-tu aussi quelques points communs avec les problèmes de ta maman ?
J’ai adoré te lire.💓 Ça m’a reconstruit un bout de cœur. Parce que finalement « tout garder » ou « tout perdu », c’est couper le lien avec l’autre. Et pour l'entourage, c’est ça le plus douloureux.
De plus, j’ai été très heureuse en découvrant l’épilogue. 😊
Moi aussi, j’ai
eu la chance d’avoir quelques réponses et lire ce passage m’a rappelé de bons
souvenirs.
Merci Carole.
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