Clothilde Au temps de la St-Barthélemy, de Henri Gautschi

 

Cela m’a pris du temps de lire les 40 premières pages. Un certain nombre de cadavres fleurissent à chaque chapitre et, en âme sensible, j’ai dû faire le deuil de nombreux personnages. De plus, je m'étais rendue à Lyon peu avant de commencer cette lecture et j’ai vu, sans en avoir conscience, le théâtre d’événements lourds.

Pourtant, j’étais prévenue dès le départ ! Rien que le titre n’annonce pas la douceur de vivre.
Mais j’ajoute ici un extrait du texte mis en exergue en 4e de couverture, que j’avais lu avant d’acheter Clothilde au temps de la St-Barthélemy.

Clothilde met un moment avant de réaliser qu’elle ne se trouve pas dans la grange, mais dans son cachot.

Le cri qui l’a réveillée ne peut être que le sien.

Le grondement provient du Rhône, courant autour de l’île. Le fleuve s’impatiente de voir arriver les bourreaux qui précipiteront cette femme assassine dans ses eaux noires.

 

Alors pourquoi j’ai acheté ce livre ?

Parce que je suis originaire de Genève et que cette ville a joué un rôle important dans cette Histoire.

Parce que c’est une époque qui m’interpelle.

Parce que j’ai passé plusieurs heures à quelques mètres de Henri Gautschi, l’auteur, dans un salon littéraire. L’occasion fait le larron.

Et j’ai bien fait. Parce que la plume d’Henri Gautschi m’a plongée dans la vie quotidienne de cette époque. Avec son style, je me croyais presque au cinéma.

 

PS: J'ai déjà pris rendez-vous avec Henri Gautschi, ce samedi au salon du livre de Genève, pour lui acheter La nuit la plus longue Au temps de l’Escalade.

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