Novembre et son gai brouillard
Ce matin, je devais me rendre à mon cours de clown. Malgré un brouillard à couper au couteau, je monte dans ma voiture, j'enclenche la marche arrière et l'ordinateur de bord me dit :
- Veuillez nettoyer la caméra arrière de votre véhicule.
Le brouillard était vraiment épais, je vous dis.
Cet après-midi, promenade en forêt.
En un mois, l'automne a perdu de sa superbe. Les belles couleurs brunissent au sol. Le brouillard me coupe la vue. Le gris, le froid et l'humidité me font détester novembre.
Et pourtant, en sortant le bout de mon nez de mon écharpe, je découvre un univers parfumé. L'odeur de la terre, du crottin de cheval et de la clope d'un rare promeneur, invisible dans la brume.
J'entends des voix, des pépiements et un meuglement sortis de nulle part.
Avez-vous vu le héron ?
Je l'ai repéré grâce aux battements de ses ailes.
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