Souviens-toi d’aimer, de Léa Volène

Mon résumé :

Bettina, une mère divorcée, reçoit enfin la mutation qu’elle attend depuis des années. Elle peut rejoindre son fils de 7 ans qui habite avec son père à quelques centaines de kilomètres de là. Cela devrait être le comble du bonheur, mais les doutes l’assaillent. 

En plus du fait qu’elle ait « merdé » dans le passé, elle doit emménager provisoirement chez sa grand-mère et elle pense, à juste titre, que des papiers peints surannés ne sont pas le cadre idéal pour recréer un lien mère-fils. Mais Bettina trouvera du soutien pour reprendre sa vie en main.

 


 

Mon avis :

Au début, j’ai cru me trouver dans un livre de plage féminin qui fait rire, dans lequel deux institutrices cancanent sur leurs élèves, leurs collègues et leur vie privée. Mais l’histoire prend vite de la profondeur. Cette maman qui veut renouer avec son fils, traîne un lourd bagage de culpabilité.

Malgré les thèmes importants qu’elle aborde, Léa Volène apporte de la légèreté et rend cette lecture très plaisante.

J’ai apprécié ses personnages hauts en couleur, avec leurs failles et leur complexité. Très loin des caricatures que j’ai d’abord imaginées. Apportant non seulement sourire et douceur, ils partagent les difficultés qu’ils rencontrent sur leur parcours.

C’est le deuxième point positif que je relève (mon préféré) : j’adore que des éléments passés soient évoqués lors de confidences qui – contrairement aux flashbacks – permettent d’évoquer le chemin parcouru depuis les faits et créent un lien entre les interlocuteurs/trices.

Troisième point positif : les sujets abordés. Il s’agit de thèmes importants particulièrement pour les femmes – mais qui restent trop souvent tabous

(Si vous voulez en savoir plus, écrivez-moi et je vous les dévoilerai)

 

PS : Léa Volène n’est pas Joël Dicker (et dans ma bouche, c’est un compliment ! Lui, il écrit deux cent cinquante pages à propos d’un drame dont on ne parle pas. Léa semble appliquer la phrase d’Audiard à son roman 

« Heureux les fêlés, car ils laissent passer la lumière ». 

En tournant quelques pages, les masques se fissurent et laissent apparaître leur humanité, comme un fondant au chocolat.

 


L’histoire de cette lecture :

Souviens-toi d’aimer, de Léa Volène est un livre que j’ai attendu longtemps (par ma faute). J’ai raté la version auto-éditée de 2019, dont les paillettes 5 étoiles attisaient ma curiosité. Ce premier roman d’une chroniqueuse bien sympathique a été publié par une maison d’éditions et cette histoire est parue finalement en octobre 2020.

J’avais beaucoup d’attentes sur ce livre. Je ne lis pas les commentaires sur mes futures lectures mais, évidemment, mes yeux avaient capté quelques mots entrevus…

Et je n’ai pas été déçue !

J’ai juste pris plus de temps pour y entrer que si je l’avais acheté en 2019. Et j’ai été définitivement embarquée dans le grand huit de l’existence de Bettina lors du passage du Docteur Louis.

Un premier roman réussi. Un excellent feel-good que je recommande sans la moindre hésitation

J’attends les suivants. 

 

Note à moi-même pour plus tard : 

Quand tu veux lire un livre, achète-le et dévore-le sans délai. Tout le temps qui sépare ton envie de la véritable découverte n’apporte rien !

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