Danse d’atomes d’or, d’Olivier Liron

 

J’ai entraperçu des centaines de chroniques sur Danse d’atomes d’or, d’Olivier Liron.

Et pourtant, je m’apprête à ajouter mon grain de sable dans ce chœur (é)lectoral.

 


Mon expérience (le résumé se trouve plus loin, caché dans l’article)

J’ouvre ce livre et dès le deuxième chapitre, je suis emportée par la délicatesse des mots qui racontent une partie du jeu du Post-it. En poursuivant ma lecture, je découvre la même douceur pour décrire une scène de sexe, un glacier, un plateau de fromages ou la porte des toilettes.

Olivier Liron a le don de transformer les choses de la vie courante en occasion d’émerveillement.

Je me suis identifiée à Loren.
Je me suis sentie accompagnée par O. dans ces tourbillons de sentiments.
Mais l’auteur se joue de moi.
Il me malmène.
Il m’a fait aimer ses personnages, mais d’un seul coup, plus aucun signe de vie de O. (bien que ce soit Loren qui disparaît).
Tellement imprégnée de ses émotions, je me suis sentie Orpheline pendant plusieurs pages, ressentant la perte d’un être cher, comme le personnage du livre sans son Eurydice.

Dire que Danse d’atomes d’or est l’histoire d’une passion, d’une romance me paraît réducteur. Je préfère le définir comme une lecture-simulateur. Je me suis sentie entrer dans un monde à part (que l’on connaît tous au début d’une relation). Mon univers est devenu pas plus grand qu’une boule à neige, que les mots d’Olivier Liron remplissaient de plumes et de paillettes.

 


Des fois, on lit des livres qu’on n’avait pas prévus de lire.

J’ai découvert Olivier Liron, parce que mes groupes de lecteurs encensaient Einstein, le sexe et moi des mois durant.  Alors j’ai cédé aux appels des sirènes et j’ai lu ce bouquin quasiment viral.

https://myriamsupplicy.blogspot.com/2019/01/einstein-le-sexe-et-moi-de-olivier-liron.html

Les milliers de lecteurs d’Einstein se sont jeté sur son premier roman Danse d’atomes d’or, mais je n’ai pas suivi ce mouvement-là. Le résumé ne m’intéressait guère : une passion, la fille qui disparaît, une revisite du mythe d’Eurydice et d’Orphée. Rien qui m’emballe.

Surtout quand le 36e mot de ma chronique sur Einstein est aussi le 40e dans la description d’Amazon de Danse d’atomes d’or (coca !)

 

Alors pourquoi j’ai finalement lu Danse d’atomes d’or ?

Sur les réseaux sociaux, j’ai découvert qu’Olivier Liron écrivait/a écrit un livre sur sa maman. Ce livre-là m’intéresse beaucoup et je l’attends. Étant constituée de 67% d’impatience et de 33% d’attente, je suis allée réclamer chez l’intéressé, qui m’a proposé de lire Danse d’atomes d’or pour passer le temps. J’ai accepté en promettant de revenir ronchonner quand je l’aurai lu.

Maintenant je ronchonne. Officiellement et publiquement. Je suis contre les maisons d’éditions qui retiennent leurs sorties jusqu’à la fin du Corona. Quand on sera libéré (délivré), nous aurons autre chose à faire que lire. Alors maisons d’éditions, faites des séances de dédicaces à distance, par Zoom, si cela vous chante, mais publiez !

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