Alyson, de Julien Cordier
Je n'aime
pas la littérature de *l'imaginaire*,
mais exceptionnellement, j'ouvre mon
esprit… et les pages d'une romance fantastique.
Je commence la lecture d’Alyson avec mon regard d’auteur.
Au début, je trouve que Julien Cordier se complique la vie :
- Pourquoi
commencer avec Shaï, la petite-fille d’Alyson ?
- Pourquoi
introduire autant de personnages avec diverses problématiques, alors que qu’ils
ne seront probablement que des figurants ?
- Et surtout pourquoi choisir Alyson comme conteuse de l’histoire, alors que la majorité de l’aventure se déroule du côté de Frédéric ?
Toutes ces questions trouvent leurs réponses plus loin dans le livre.
L’écrivain
n’a pas choisi la facilité : un récit intergénérationnel et un narrateur omniscient.
À la fin, je comprends !
Cela donne
une vision cinématographique :
décors, plans, mouvements de caméra, tout y
est !
Il suffit de tourner les scènes.
Pas étonnant, quand on découvre les
passions communes entre Frédéric et son auteur.
Malheureusement, cela nous prive des réactions de Shaï en direct.
Résumé
À 17 ans, Shaï est passionnée par les sciences. Elle s’amuse à comparer les groupes sanguins de sa famille et découvre une incohérence génétique entre sa mère et ses grands-parents. Elle va demander des comptes à sa grand-mère, Alyson, une ancienne star d’Hollywood. Celle-ci lui racontera son incroyable histoire d’amour avec son grand-père.
Le résumé
officiel mentionne un voyage dans le temps. Le mien pas !
Évidemment que ces vacances hors du présent ajoute quelques rebondissements et
distingue Alyson des autres romances. Mais, à mon avis, l’histoire
d’amour resterait magnifique sans cet aspect.
Cependant,
j’ai traqué les anachronismes, les incohérences temporelles, … Tout est correct.
Il y a quelques clins d’œil à Retour vers le futur, mais j’ai trouvé que
l’ambiance chez Frédéric me renvoyait plutôt à Chérie, j'ai rétréci les
gosses !
Mais alors qui tient le haut de l’affiche, si ce n’est pas le temps ?
J’ai quelques éléments de réponse :
- L’amour,
la complicité, la passion, les liens familiaux
- La
réalisation de ses rêves
- Le respect
de soi, se faire confiance
- Le cinéma (avec multitudes de références à des films que tout le monde a vus)
Pourquoi je n'aime pas *l'imaginaire* ?
- Parce que souvent cela
relate des conflits entre peuples (il y a en a suffisamment dans la
réalité, sans en créer d'autres imaginaire), mais il n'y avait pas de
risque sur ce point dans une romance comme Alyson.
- Parce que les écrivains se
permettent d'inventer des nouveaux mots. Il faut lire avec un lexique.
Pour Alyson, 5 mots nouveaux pour le futur. Cela me paraît raisonnable,
mais inutile à mon gout.
Par contre j'adore le concept anti-pluie pour les maisons du futur.
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