émois et mois (et moi)

 

Le 13 octobre, je vous annonçais que je chamboulais mon programme pour un projet qui me ferait mouiller ma chemise * si vous voulez savoir pourquoi j’ai transpiré, lisez la suite (parce que la première moitié de cet article, c’est la partie sérieuse)

Aujourd’hui, ce projet est arrivé à son terme et je suis heureuse de vous présenter le recueil de nouvelles Émois et mois


 

Le but de ce recueil est de réunir des fonds pour une association qui vient en aide aux femmes en France. Pour en savoir plus :

https://myriamsupplicy.blogspot.com/2020/11/un-recueil-pour-une-bonne-oeuvre.html

 

Que se cache-t-il derrière ce titre ?

12 nouvelles écrites par 12 écrivain/es (dont moi). Une seule contrainte : glisser dans son texte le nom d’un mois, attribué par tirage au sort. **Enfin ça, c’était ce qui était prévu au début…

L’avantage d’un recueil de nouvelles, c’est qu’il y en a pour tous les goûts. La preuve ?

Janvier est un conte, Février une chanson, Mars un pèlerinage, Avril une fresque écolo futuriste, Mai un passage dans un univers SF fantasy, Juin un petit saut de New York à Kigali.
Juillet nous réserve des vacances extraordinaires, Août offre un point de vue particulier. Septembre nous emmène en Argentine, alors qu’Octobre apparaît comme le mois parfait pour se marier. Novembre suit un petit garçon orphelin de père et Décembre accompagne une dame âgée.

En découvrant ces textes, j’ai été émue jusqu’aux larmes à deux reprises et horrifiée une seule fois. La magie de deux textes m’a emballée et j’ai redécouvert deux plumes connues sous un angle différent qui me plaisent encore plus.

J’ai eu plusieurs coups de cœur pour des auteur(e)s. J’ai d’ailleurs déjà commencé à remplir ma liseuse de leurs œuvres. Et je n’hésiterai pas à leur faire de la pub ici.

 

*Alors pourquoi ai-je particulièrement mouillé ma chemise ?

Au début, nous étions vingt-cinq ou vingt-six auteurs. Tous prêts à fournir un texte pour la pré-sélection qui donnerait naissance à ce recueil. Il y avait au moins deux écrivains par mois, voire même trois.

Début octobre, le projet rencontrait des difficultés : des désistements, des retards, du découragement qui a failli mettre le recueil en péril.

Sauf que nous avions un objectif important : soutenir une association qui vient en aide aux femmes par l’intégration, l’alphabétisation et la culture. Nous étions nombreux à vouloir poursuivre cet engagement jusqu’à la réalisation du livre.

**En tout cas, suffisamment nombreux pour continuer. 12 ! Juste le chiffre qu’il fallait pour compléter nos mois de nouvelles. Mais évidemment, ceux qui restaient n’était pas parfaitement réparti sur l’année. Par exemple, nous avions trois textes pour août et aucun pour février.

Il fallait réorganiser tout cela. Alors j’ai pris le rôle de l’emmerdeuse qui ronchonne quand les délais ne sont pas respectés, qui refuse des textes qui ne conviennent pas et qui obtient, in extrémis, un douzième texte de qualité le 16 novembre.

 

Je me rappelle d’un message envoyé quand je tâtais encore le terrain pour voir s’il y avait assez d’auteurs qui participeraient.

Attendez, je vais le retrouver !

10 octobre 2020 :

« Je ne suis personne, je veux juste finaliser le projet. Regrouper les textes, les mettre en page et passer du temps sur Kdp » (= l’outils d’autoédition d’Amazon)

(Et j’y ai passé du temps sur Kdp… merci à mon ange gardien d’être venue me sauver)

 

Créer un livre à 12

L’écriture, c’est du gâteau (sinon, pourquoi nous écririons ?) Sortir un livre, c’est du boulot. Relecture, corrections, re-relecture, élimination des répétitions, corrections, relecture, validation, mise en page. Ouf ! (Chaque texte a été relu par 3 paires d’yeux minimum).

En parallèle, nous avons créé les communs : le titre, la préface, la 4e de couverture et la couverture qui convienne à 12 personnes (qui n’ont évidemment pas la même idée en tête).

Je me souviens aussi du jour où il a fallu trouver un titre. Je tremblais en soumettant les suggestions au vote. J’imaginais déjà dix voix éparses. En quelques minutes, 11 votants avaient choisi Émois et mois

La couverture a suscité plus de débats : les anti-saisons, les anti-couleurs vives, les hors-sujet, … je crois pouvoir dire que nous avons ramé. Jusqu’au coup de génie d’un auteur qui, en relisant un des textes, a trouvé l’idée : la toile d’araignée ! Et il a même fourni la photo. C’était parfait, car dans toutes les nouvelles, il y avait soit un côté nature, soit un côté « pris au piège ». 


 

Une belle équipe

Voilà, tout ça pour dire que j’ai vécu/ nous avons vécu une aventure humaine extraordinaire. Même si je savais déjà qu’être écrivain(e) ne rime pas avec solitude, mais provoque souvent de belles rencontres (principalement virtuelles), de l’entraide et de la solidarité.

 

Et voici le générique :

 

Nathalie Antien

Didier Betmalle

Jo Frehel

Kurt Fidlers

Louise Morens

Myriam Supplicy

Nathalie Brunal

Angeline Monceaux

Marie Meyel

Maëva Feret

Isabelle-Marie d’Angèle

David Lerenard

 

En plus des auteur(e)s, il y a dans cette liste : des reliseurs / reliseuses, des spécialistes en suppression de répétitions, des spécialistes de concordance des temps, des soutiens moraux, des photographes, des artistes, des écrivains souples, des forces de proposition, des maîtres du marketing et une chargée de communication avec l’association.

Nous avons réuni nos compétences pour votre plaisir !

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