Planificatrice ou improvisatrice ?

Dans le monde des écrivains, il y a deux méthodes : les planificateurs et les improvisateurs.

Les premiers commencent par rédiger un synopsis de l’entier du roman, ils préparent des fiches pour chaque personnage, ils dressent une liste détaillée des scènes à rédiger, ... des vrais architectes !

Les improvisateurs ont une idée de base, se mettent à rédiger dès qu’ils imaginent la première scène et observent leurs personnages évoluer sans forcément savoir où tout cela va les mener.

 Extrait de Il me disait ose (ou quelque chose comme ça) de Hélène Adam

Globalement, je me considère plutôt du second groupe. Pour Infernale Angélique, tout est parti d’un élément (dont je ne dévoilerai rien ici, puisqu’il n’apparaît qu’à la page 85). 

J’ai construit sans aucun plan

  • un personnage qui interagirait avec cet élément,
  • un contexte,
  • et des compagnons de route qui la pousserait dans d’autres directions.

Pour Derrière la porte du médecin, la moitié des nouvelles ont été écrites à partir d’un élément (thème, lieu ou chute), alors que les 4 autres, j’avais l’histoire en entier en tête. Je n’ai pas fait de plan pour autant, mais impossible de les classer dans la catégorie « Improvisation ».

A contretemps, mon roman (actuellement en cours de perfectionnement) a pour fil rouge les soins prodigués autour d'une triple fracture de la cheville, mais les autres éléments n'étaient que pure improvisation.

 

 

Je suis en train de changer :

Voici mon plan pour une nouvelle écrite pour un concours (volontairement illisible sur cette photo)

Et pas plus tard que ce week-end, j'ai rédigé un synopsis complet d'un texte que j'écrirai plus tard.

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