enfant placé en foyer, combat contre une institution

— Bonjour Madame Bergonzoli, je me présente, Juliette Anastasio, je travaille pour le Service de la Protection de la Jeunesse. Suite aux événements autour de votre fille Debora, je passerai chez vous dans une demi-heure, avec ma collègue.

J'appelle directement Alexandro :
— Deux dames du SPJ viennent à la maison dans quelques minutes. Peux-tu ranger un peu l’appartement avant qu’elles n’arrivent s’il te plait ?
 
Je pars de l’hôpital et me dépêche de rentrer.
 
A 17 heures pile, la sonnette retentit. J’ouvre la porte et j’invite les deux visiteuses à entrer. Pensant qu'elles sont là pour vérifier la thèse de l'accident, je les emmène d’emblée dans la salle de bains. Les deux femmes inspectent la pièce d'un regard absent et déclarent :
— Nous ne sommes pas là pour ça. Nous venons chercher Juan pour le placer en urgence dans un foyer.
 

Ce jour-là, elles n’ont pas le document qui les autorise à emmener mon fils, mais je l’ignore. Je le découvrirai que bien plus tard.

La douleur me déchire le cœur et les entrailles. Je ne veux pas qu’on m’arrache mes enfants. Cette décision me paraît insensée !



 Extrait de Par amour pour mes enfants, le témoignage d'Isabelle Bergonzoli qui a réussi a récupéré ses trois enfants placés en foyer.

Vous pouvez la contacter : isabellebergonzoli (arobase) hotmail.com