Quand tu me prends dans tes bras, je vois la vie en Lila - Stéphanie Vidonne
Aujourd'hui, je vais vous présenter l'ouvrage d'une auteure suisse.
J'avais imaginé une accroche du genre "une fois n'est pas coutume...", mais j'ai vérifié :
sur les 24 auteurs que j'ai commentés, Stéphanie Vidonne sera la 4e dans l'ordre chronologique (après Nadia Maître, Laure Mi Hyun Croset, Raymond Perez.)
Et pourtant : ce n'est pas sa nationalité qui m'a attirée, car je ne l'ai découverte qu'au moment de passer commande sur son blog.
J'ai fait connaissance avec Quand tu me prends dans tes bras, je vois la vie en Lila par sa couverture, sur Instagram :
Du braille sur un livre, cela attire immanquablement mon œil. Allez savoir pourquoi ! (Moi je sais, peut-être un jour je vous expliquerai...)
(S'il y a des curieux qui voudraient savoir si ces points ont vraiment un sens, je peux vous dire que c'est des bouts de la quatrième de couverture : "belle aveugle", "rencontre", "modifier à jamais")
L'histoire :
Une Genevoise mène une vie qui se résume en 4 mots : boulot, déprime, dodo, déprime.
Un jour, son attention est captée par l'immobilité et l'aura que dégage une femme aveugle, sur le trottoir d'en-face. Elle décide de lui prêter assistance pour traverser la route. Ces quelques instants partagés avec la belle inconnue embellissent sa journée et redonnent un peu de saveur à son existence.
Les jours suivants, elle la cherche partout afin de lui rendre à nouveau service, mais la dame à la canne blanche a disparu. Sa bonne humeur toute neuve sombre dans son océan de grisaille, jusqu'à ce qu'elles se croisent dans une épicerie du quartier...
Cette deuxième rencontre se révèlera être un fiasco total, mais grâce au sens de l'observation de la non-voyante, à son intelligence et à sa sensibilité, la femme vivant avec un handicap visuel ouvrira une fenêtre dans la vie de sa bienfaitrice. Elle y apportera des couleurs que la Genevoise grise ne connaissait pas malgré ses bons yeux, lui fera entendre, sentir et ressentir des émotions qu'elle avait oubliées, enfouies, ou jamais trouvées.
Mon commentaire :
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas un livre sur la déficience visuelle.
Je dirai que c'est un livre sur les sens, l'hypersensibilité et sur le regard que l'on porte sur la vie.
Attention, ce texte en feu d'artifice est à réserver à un public averti (+ de 16 ans, selon moi).
La narratrice de cette histoire, l'ancienne femme maussade et bien-voyante, nous fait voyager dans ses souvenirs ou prend parfois son lecteur en aparté pour recadrer la scène à laquelle il assiste.
Quant à l'auteure, elle épice ses descriptions avec finesse, avec de temps à autre un petit parfum de L'écume des jours, comme par exemple là :
"Mais le tonnerre grondait déjà dans la pièce, se faisant l'écho de nos paroles. Sourd, puissant, grave. Son roulement résonnait avec force entre nous et nous forçait à élever la voix. Le fracas était tel que nous devions hurler pour espérer nous entendre. Le bruit, terrifiant, nous poussait, par moment, à nous boucher les oreilles."
Pour acquérir "Quand tu me prends dans tes bras", cliquez ici.
Et s'il vous plaît autant qu'à moi, le numéro 2 De l'aurore au sépia vient de sortir.
Je le lirai prochainement.
J'avais imaginé une accroche du genre "une fois n'est pas coutume...", mais j'ai vérifié :
sur les 24 auteurs que j'ai commentés, Stéphanie Vidonne sera la 4e dans l'ordre chronologique (après Nadia Maître, Laure Mi Hyun Croset, Raymond Perez.)
Et pourtant : ce n'est pas sa nationalité qui m'a attirée, car je ne l'ai découverte qu'au moment de passer commande sur son blog.
J'ai fait connaissance avec Quand tu me prends dans tes bras, je vois la vie en Lila par sa couverture, sur Instagram :
Du braille sur un livre, cela attire immanquablement mon œil. Allez savoir pourquoi ! (Moi je sais, peut-être un jour je vous expliquerai...)
(S'il y a des curieux qui voudraient savoir si ces points ont vraiment un sens, je peux vous dire que c'est des bouts de la quatrième de couverture : "belle aveugle", "rencontre", "modifier à jamais")
L'histoire :
Une Genevoise mène une vie qui se résume en 4 mots : boulot, déprime, dodo, déprime.
Un jour, son attention est captée par l'immobilité et l'aura que dégage une femme aveugle, sur le trottoir d'en-face. Elle décide de lui prêter assistance pour traverser la route. Ces quelques instants partagés avec la belle inconnue embellissent sa journée et redonnent un peu de saveur à son existence.
Les jours suivants, elle la cherche partout afin de lui rendre à nouveau service, mais la dame à la canne blanche a disparu. Sa bonne humeur toute neuve sombre dans son océan de grisaille, jusqu'à ce qu'elles se croisent dans une épicerie du quartier...
Cette deuxième rencontre se révèlera être un fiasco total, mais grâce au sens de l'observation de la non-voyante, à son intelligence et à sa sensibilité, la femme vivant avec un handicap visuel ouvrira une fenêtre dans la vie de sa bienfaitrice. Elle y apportera des couleurs que la Genevoise grise ne connaissait pas malgré ses bons yeux, lui fera entendre, sentir et ressentir des émotions qu'elle avait oubliées, enfouies, ou jamais trouvées.
Mon commentaire :
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas un livre sur la déficience visuelle.
Je dirai que c'est un livre sur les sens, l'hypersensibilité et sur le regard que l'on porte sur la vie.
Attention, ce texte en feu d'artifice est à réserver à un public averti (+ de 16 ans, selon moi).
La narratrice de cette histoire, l'ancienne femme maussade et bien-voyante, nous fait voyager dans ses souvenirs ou prend parfois son lecteur en aparté pour recadrer la scène à laquelle il assiste.

"Mais le tonnerre grondait déjà dans la pièce, se faisant l'écho de nos paroles. Sourd, puissant, grave. Son roulement résonnait avec force entre nous et nous forçait à élever la voix. Le fracas était tel que nous devions hurler pour espérer nous entendre. Le bruit, terrifiant, nous poussait, par moment, à nous boucher les oreilles."
Pour acquérir "Quand tu me prends dans tes bras", cliquez ici.
Et s'il vous plaît autant qu'à moi, le numéro 2 De l'aurore au sépia vient de sortir.
Je le lirai prochainement.
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