Livre qui a changé ma vie : Je pense trop.

Facebook a cette incroyable faculté de vous balancer ce que vous avez publié les années précédentes à la même date. Cette fonction se nomme sobrement « Souvenirs ». 
  • Si, trois ans auparavant, vous aviez partagé une bonne blague, vous riez.
  • Si vous rendiez hommage à un être cher récemment disparu il y a huit ans, vous pleurez.
  • Si vous avez posté un statut énigmatique, du genre « J’attends la réponse avec impatience », vous fouillez dans votre mémoire ou votre agenda pour vous rappeler de quoi il s’agissait.
  • Si « Souvenirs » ressort de vieilles photos, vous réalisez que les enfants deviennent des grands et que les grands deviennent des vieux (citation de Grand Corps Malade, dans Les quatre saisons).
Et il reste une multitude de publications qui vous laissent de marbre : la promenade d’il y a cinq ans, le délire d’il y a quatre ans, la primevère d’il y a trois ans ou la gastro de l’année passée.

Aujourd’hui, j’ai redécouvert cette photo, prise le 27 avril 2017 à 5h30 (aussi en mode insomnie cette année-là 😊). 





La date me révèle qu’à cette époque, je venais d’apprendre mon licenciement et que dans quelques mois, je me fracasserais la cheville (cette jambe cassée est, pour moi, un événement phare, avec un avant et un après).



Ce « Souvenir », je l’avais oublié. Une publication très anodine. Je n’avais même pas commenté cette image. Mais le livre par contre, je ne l’ai pas oublié. Avec un autre ouvrage, il fait partie d’un duo de bouquins qui ont changé ma vision de la vie.



A mon habitude, j’ai donné ces livres plus loin. Je ne les ai plus, mais j’ai gardé les notes que j’avais prises et je les partage avec vous.

Je pense trop : Comment canaliser ce mental envahissant de Christel Petitcollin

Les sur-efficients sont souvent considérés comme hyperactifs et incapables de se concentrer, car leur cerveau pluri-tâche s’ennuie à ne faire qu’une seule chose à la fois. On croit qu’ils papillonnent et qu’ils n’ont pu que survoler les données, vu leur rapidité, mais ils ont la capacité d’approfondir très vite et plusieurs sujets simultanés.

L’inconvénient de cette pensée en arborescence : elle provoque des états d’euphorie et de déprime qui se succèdent à une vitesse folle (faisant penser aux troubles maniaco-dépressifs ou bipolaires).
Exemple : Un chauffard risque de me shooter. « J’aurais pu mourir, que deviendrais ma famille si j’étais plus la ? Si j’avais seulement été blessée, hôpital, etc. » Bref des scénarios qui occupent le cerveau des heures alors qu’une réaction normale de peur, ne devrait pas durer plus de deux minutes. Il faut se dire : « stop je suis en vie. Tout va bien. »

Trop enclin se remettre en question, tout est toujours fluctuant et instable. Ça mine notre estime de soi et donne trop de pouvoir aux avis extérieurs (ébranlable et manipulable).

Notre cerveau est comme un moulin. Il mouline. Tout le temps. S’il mouline du bon grain, il crée quelque chose d’utile. Ça le rend heureux.
Il faut l’alimenter d’apprentissage, de projets, de défis. Il adore apprendre, il est curieux.

Pour créer de la sérotonine, qui lutte contre la dépression, procure une humeur paisible, un sommeil récupérateur et un appétit régulé :
- manger des protéines permet de mieux synthétiser la sérotonine. En cas d’insuffisance, cela provoque une addiction au sucre
- le sport libère de la sérotonine et est notre allié bonne humeur
- les projets luttent contre la dépression et l’ennui, grâce à la dopamine
- la relaxation, apprendre à gérer le stress pour un meilleur sommeil

Voilà pour aujourd’hui. Je vous parlerai prochainement de l’autre livre qui a changé ma vision de la vie.




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