Infernale Angélique fête ses 6 mois


 Pour fêter les 6 mois de mon premier roman, je vous offre le chapitre 14 d'Infernale Angélique.


Ce soir-là, une longue nappe blanche recouvrait la table. Des bougies éclairaient une bonne bouteille servie dans des verres en cristal et les deux assiettes préparées avec amour. Au menu : rouleaux d’aubergines-tomates confites et chèvre frais, cuillères de saumon fumé pamplemousse, roulés de concombre au crabe et petits soufflés de légumes.

Dans cette ambiance feutrée, les amoureux échangeaient moins de répliques que de regards tendres. L’appétit manquait à la jeune femme, mais elle goûtait à tout avec gourmandise. Ses yeux scintillaient de mille feux, ses joues se coloraient au fur et à mesure que le bien-être de cette soirée l’envahissait.

Malgré son émotion, il affichait une sérénité chaleureuse. Il ne touchait pas à son assiette, mais il bavardait gaiement, abordant des sujets de conversation légers et sans implication directe avec son profond désir pour elle. Remarquant qu’elle ne mangeait guère plus que lui, il se leva, augmenta le volume de la musique et l’invita à danser.

Il la couvrait d’un regard si tendre qu’elle en rougissait de plaisir. Il lui susurrait quelques mots doux à l’oreille et elle en frissonnait. Leur peau s’effleurait. Leurs lèvres s’enflammaient.

Elle chuchota :
- Je pourrais revêtir quelque chose de plus adéquat…
Et elle s’échappa quelques instants.

Quand elle réapparut, il la désira plus que tout. Une nuisette mauve dessinait ses courbes sensuelles. Il devinait la chaleur de la chair cachée.

Mélanie lui caressa les cheveux. Elle scella ses lèvres aux siennes. Fébrilement, ses mains entreprirent de dénuder le corps viril et vibrant de désir de son amoureux.

Lorsque celui-ci fit glisser le satin sur la soie des épaules de sa belle, un frisson parcourut son échine. Elle enroula ses bras autour de lui. Les deux amants s’entrelacèrent dans un ballet fluide. Les douces notes de musique les emportaient dans un concert de plaisir. Les draps se froissèrent...

Sur le tapis, les habits délaissés profiteraient de quelques heures d’intimité pour jouir à volonté des charmes de la petite tenue mauve.  



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