Einstein, le sexe et moi de Olivier Liron
Je viens de terminer la lecture de Einstein, le sexe
et moi et je me pose deux questions :
- Que pense Julien Lepers de sa description ?
- Quel goût ont les madeleines trempées dans du coca ?
Ceux qui n’ont pas encore lu ce superbe livre d’Olivier
Liron n’y comprendront rien.
Alors je reprends depuis le début. Olivier Liron est un mec
qui a participé à Questions Pour Un Champion, qui a gagné et qui est devenu Super
Champion.
Zut, je viens de spoiler la fin du livre 😆
Non, parce que Einstein, le sexe et moi, ce n’est
pas la retranscription du jeu télévisé.
Sa participation, ce n’est que la petite histoire racontée
dans ces pages. Les questions du jeu conduisent à des apartés, ouvrent une fenêtre
sur LA grande histoire : le parcours de vie de l’auteur.
Cela donne un récit avec une temporalité toute en souplesse :
💥tendu derrière le buzzer, on plonge dans un souvenir💦, jusqu’à ce que la bonne
réponse soit donnée ou que le célèbre animateur annonce le prochain thème.
Les phrases s’enchaînent et me rappellent parfois les
rythmes de Grand Corps Malade.
Dans ce livre, ce que je préfère, c’est le premier chapitre,
mais le mieux c’est sa fin en cascade (formule empruntée à GCM Comme une évidence), parce que je trouve génial de comprendre l’autre, pour mieux
connaître son propre fonctionnement.
On découvre ainsi que :
- on ne calcule pas tous pareil (pour multiplier un nombre
par 91, vous faites comment ? Olivier Liron fait x9 x10 +1. Moi je fais
x10 -1 x10 +1),
- on n’a pas la même représentation des autres,
- nos peurs intimes peuvent être similaires ou diamétralement
opposées, mais finalement avoir tout leur sens,
- c’est normal de ressentir telle émotion tout le temps… ou
pas.
Ah j’ai oublié de dire : Olivier Liron est fils d’émigré
(ou d’immigré, tout est une question de point de vue). Et il est autiste
Asperger.
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