Jour 22, lettre V comme voyage humanitaire
Je ne vous cacherai pas que le voyage humanitaire est
un sujet récurrent chez nous.
J’ai le privilège d’être la maman de quelqu’un de
formidable, brillant, une personne que je qualifie très souvent de battante,
généreuse et prête à de nombreux sacrifices.
Un de ces grands projets (qui prend gentiment forme)
est de partir en voyage humanitaire, voire même de s’installer à l’étranger
pour se rendre utile auprès de ses frères humains.
Voilà pourquoi, lorsque l’occasion s’est présentée, j’ai
sauté sur le livre de Briac Barthes : À
la Croisée des Cultures.
Après avoir obtenu son Bachelor, le narrateur décide
de partir six mois en voyage humanitaire. Sans se fixer sur une destination, il
envoie des courriers à diverses associations.
Après quelques péripéties, il se retrouve au service
d’une école pour enfants handicapés les matins et d’un orphelinat les
après-midis, en Tanzanie.
Ce récit débute un peu comme un journal de voyage,
mais très vite, la réalité du terrain m’a touchée.
Les remises en question de l’auteur sur l’utilité de
sa présence, cette aventure humaine qui le change... Il se demande comment
améliorer la situation les enfants de la rue, de manière durable, alors que
l’administration et même la police ne le soutient pas dans ses démarches pour
les aider.
Parfois il se heurte aux mauvaises habitudes des gens,
mais découvre aussi leurs bons côtés. Son expérience relève l’importance de
s’intégrer à la population et de sortir des circuits touristiques. Il veut
connaître les vrais gens du pays, leurs rituels.
Il découvre des moyens de créer des liens, même sans
parler la même langue, par exemple avec un appareil photo. Au fil des semaines
il apprend le Swahili. Il goûte tout ce qu’on lui propose (même du sang de
chèvre).
Et le récit se conclut par ces mots :
Cette
première expérience africaine aura vraiment orienté ma vie entière !
J’ai demandé une photo de son aventure à l’auteur pour
illustrer mes propos. Il me l’a rapidement envoyée. Quand j’ai vu ces enfants
dont je connaissais un bout de leur existence grâce à Briac Barthes, j’ai à
nouveau été émue.
J’espère que les pages de son livre donneront l’impulsion
nécessaire aux bonnes volontés de nos pays dits civilisés.
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