Jour 20, lettre T comme trace
Assise sur le rivage, Je laisse la mer me lécher les jambes.
Si je m’amuse à faire un monticule de sable, le tas sera
dispersé en quelques vagues.
Si je creuse un trou, il ne leur faudra guère plus de temps pour niveler la plage.
Si je parcours des kilomètres au bord de l’eau en laissant des milliers d’empreintes de pas,
A mon retour, il n’y aura plus la moindre trace.
Je pourrais passer mon temps à éviter les vilaines marques de maillot,
Mais à peine les vacances terminées, ce sera au tour du
bronzage de s’effacer.
Pour trouver une zone ridée, c’est sous l’eau qu’il faut
chercher :
Le sable y est fripé par le perpétuel sac et ressac de l’eau.
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