Histoires d'Elles de Nadia Maître


Qu’est-ce qui est noir, tendre, dur et fort au début et qui vous arrache des larmes, vous bouleverse et vous fait traverser toutes les émotions une fois que vous y avez goûté ?
- Un chocolat d’une excellente confiserie ?
Ce n’est pas faux, mais ce n’est pas la réponse recherchée aujourd’hui.
- Rocky Marciano ?
Non, malgré un certain nombre de points communs avec l’œuvre dont je veux vous parler.
Le boxeur américain a un palmarès similaire : 49 combats, 43 K.O., aucune défaite.
Les histoires que nous raconte Nadia Maître : 12 nouvelles, 10 kleenex, aucune indifférence.
Chacune d’elles nous parle d’une femme différente. Sans identité définie, elle peut être votre voisine, votre amie, votre sœur ou la dame que nous croiserons dans la rue demain.
Elles ont tous les âges : l’âge d’écoute de la musique en boucle, l’âge de se marier ou l’âge de rompre, l’âge d’être mère ou même grand-mère, l’âge de lutter contre la maladie ou de mourir.
Si vous vous attendez à lire de la littérature rose bonbon, mièvre et regorgeant de bons sentiments, vous serez surpris. Ces récits se terminent souvent d’une manière inattendue. L’écrivaine maîtrise les descriptions de solitude et de combat contre la fatalité, comme elle sait aussi partager les moments de bonheur simple.
Ces non-héroïnes ne sont pas féministes, juste des êtres humains. Ce sont des Elles, mais cela aurait pu être des Ils. Ce n’est pas un livre que pour les femmes. La sensibilité des personnages principales, leur persévérance et leur force sont des qualités souvent attribuées aux femmes, mais dont de nombreux hommes sont aussi doués. Ceux-ci pourraient parfaitement tenir le rôle de ces femmes tantôt combattantes, tantôt fragiles, parfois invincibles d’autrefois brisées.
L’auteure sait pointer le détail qui touche. Comme un metteur en scène, elle apporte un éclairage et captures ses Elles avec leurs zones d’ombre.
La couverture annonce la couleur : c’est sombre mais parsemé de lumière, de citations poétiques et d’arabesques de formulation. Une nuit de charbon. Ces mêmes atomes qui, soumis à de grandes pressions et à des températures infernales, deviennent des diamants.
Parfois les facettes des Elles ne brillent pas. Parfois elles scintillent de bonheur. Parfois elles sont forte que le diamant, capable de couper n’importe quelle matière.
Voulez-vous que je vous dise où est la mine où l’on trouve ce genre de diamant :
https://www.prem-edit.com/accueil/boutique-histoires-d-elles/
https://www.facebook.com/nadiamaitre/
(à suivre...)

Commentaires

  1. J’ai bien apprécié malgré certains passages très/trop sombres pour moi...

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