Le lierre dans À contretemps, romance bancale suisse

 

Comme la météo fait des hauts et des bas (c'est la saison), je vous propose un extrait de circonstance, dans À contretemps, ma romance bancale suisse.


– J’avais peur qu’elle se rende compte que je ne suis qu’un opportuniste, un parasite.

Saudel se penche vers lui :

– Savez-vous que le gui est un parasite ?
– Pardon ?!
– Savez-vous que le gui, recherché par les druides pour ses vertus curatives, avec ses petites boules blanches sous lesquelles les couples s’embrassent à Nouvel An, est en fait un végétal parasite ?
– Comment cela ?
– Comme le lierre. Vous connaissez le lierre ?

– Oui, bien sûr, cette plante qui colonise les murs, les arbres et qui envahit tout.
– Le gui et le lierre ont aussi des propriétés bénéfiques. Ils fournissent abri et nourriture aux pollinisateurs. Le lierre fleurit tard et n’entre pas en concurrence avec son arbre porteur. Le gui, lui, produit ses fruits en hiver. Tous deux permettent la survie des petits animaux pendant une période difficile de l’année.

Durand hausse les sourcils :

– Et alors ?
– Les insectes et les oiseaux sont indispensables à la reproduction de l’arbre. Les plantes « parasites » leur permettent de survivre sans affaiblir leur hôte.

Durand ne comprend pas la métaphore.

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