Oublier Gabriel, de Karine Yoakim Pasquier

Dans le petit monde des écrivaines suisses, il y a Karine Yoakim Pasquier.
Je l'avais repérée pour ses livres jeunesse avec des dragons.
On se suit sur les réseaux sociales.
Nous nous sommes vues dans un salon à Montreux.
Je lui ai demandé de l'aide pour la Chine.
Et elle a écrit un roman qui se passe dans les lieux de mon adolescence, qui m’intriguait : Oublier Gabriel

Je ne l'ai pas acheté, parce que je suis une âme sensible, et je n'étais pas sûre que je supporterais l'ambiance un peu lourde. Mais quand je l'ai trouvé dans une boîte à livres, je m'en suis emparée.

Mon résumé :

Louise habite à Milan, avec son compagnon. Elle a un job dans une entreprise célèbre. Tout va bien pour elle, jusqu'à ce qu'elle reçoive une invitation au mariage d'une amie de l'époque de ses études. Elles ne se sont plus parlées depuis plus de dix ans.

Profitant de cette occasion, elle décide de revenir en Suisse pour affronter son passé.

Mon avis :

J'adore lire un livre où je connais les lieux. C'est très déstabilisant. Je vois le décor, très précisément. Je vois les personnages avec + de réalisme. Et ça se mélange avec des souvenirs. Je ne sais plus si les événements décrits ont un fond de vérité, un fait divers oublié (notamment les poubelles)...

Dans l'écriture, il y a une ressemblance avec Joël Dicker, dans Le livre des Baltimore (le jour du drame). Pour une fois que je cite son nom en compliment...

J'ai aussi apprécié les deux époques qui se croisent : la période adolescente, les bêtises, l'harcèlement,... et l'âge adulte, les conséquences, le recul.

Vraiment, j'ai beaucoup aimé Oublier Gabriel, même si ce n'est pas mon genre de prédilection.

Un roman entre plusieurs époques 2000 et 2015