Les fables du côté des gentils : Le Loup et l'Agneau
La raison du plus fort est toujours la meilleure !
Je ne contredirais pas Jean de La Fontaine sur ce point.
Même si un petit agneau ne peut troubler la boisson du loup,
Pourquoi, oui, pourquoi ne reste-t-il pas près de sa mère,
Dont il tette encore le lait ?
Et pourquoi s'éloigne-t-il du troupeau
Pour gouter de son prédateur l'eau ?
Mais le loup a raison : ce n'est pas lui le plus fort dans cette guerre.
Les bergers, les chiens et mêmes les chasseurs ne l'épargnent guère.
Malheureusement, agneaux et brebis ne réalisent pas que leur destin est scellé.
Car celui qui mettra prédateurs et proies d'accord, c'est bien l'homme
Qui abattra le loup, tueur de moutons,
Et qui dégustera des côtelettes d'agneaux sitôt rentré à la maison.
Dans cette histoire, mauvaise foi et estomac sont rois !
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