Cher bonheur, j'ai pris la liberté de t'écrire, de Virginie Lloyd

Cher Bonheur (je l’appelle comme ça, parce qu’on est devenu intime), c’est deux univers qui se côtoient dans le hall d’entrée du 7, rue Lamartine à Toulouse. Celui d’Augustin, 12 ans, avec son trouble autistique et celui de Victor, ex-taulard avec ses vieux démons.

Cher Bonheur, c’est un livre plein de sincérité, d’humanité. C’est aussi un roman d’aventure, avec de l’action. J’y ai trouvé quelque chose de Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même manière  Prix Goncourt 2019 de Jean-Paul Dubois, contrebalancé par des répliques pleines de franchise à la Forrest Gump.

Chaque page apporte sa dose d’émotion, de sourire et la certitude que le monde reste un lieu merveilleux, quand on prend le temps de connaître son prochain et de lui tendre la main.

Vous l’aurez compris, c’est mon coup de cœur 2020.

 

J’espère qu’un réalisateur en fera un film, pour partager cette histoire avec un large public. 

D’ailleurs, je verrai bien Omar Sy dans le rôle de Victor.

Mon objectif 2020 étant de lire d’autres livres d’autrices que j’ai aimées, j’ai découvert ce bijou de littérature, car j’avais lu le premier roman de Virginie Lloyd : Quitte à tuer, autant le faire dans l'ordre

Cette bonne résolution m’a apporté beaucoup de bonheur dans cette année 2020 si particulière.

Je ne vous ai pas encore parlé des personnages secondaires si attachants :

• Emilie, la maman d’Augustin, veuve, parfois dépassée par son combat pour le bien-être de son fils et pour ses patients à l’hôpital.
  
• Marius, le retraité qui a changé la vie de Victor.
   
• Et d’autres… y compris les frères Bogdanov !

Avant de mettre un point final à cette chronique, j’aimerais partager encore un dernier ressenti face à cette lecture. Virginie Lloyd nous fait découvrir le passé des personnages par le biais de leurs souvenirs. Ceux-ci me donnaient l’impression d’être des timbres autocollants que chaque personnage collait devant sa réalité. Ils lui faisaient oublier la situation présente et le bonheur qu’il pourrait en retirer. Comme dans la vraie vie.