Anna Plurielle de Virginie Vanos
Après une rupture plutôt douloureuse, Elsie Petersen aligne
les plus prestigieuses médailles dans sa discipline : le ski. Après quatre
années intensives, elle décide de s’accorder quelques jours de congé. Durant
ses vacances, elle rencontre Jo qui fait chavirer son cœur.
Oh non, ce livre n’est pas une romance. Loin de là.
Quelques minutes après leur premier baiser, l’héroïne tombe
dans un ravin et meurt.
Cela pourrait être la fin de l’histoire, mais ce n’est pas
le cas.
Et heureusement, car à ce stade :
- cet ouvrage tiendrait en quelques pages ;
- la partie la plus intéressante et originale de ce livre ne
fait que commencer.
Elsie se réveille au Sri Lanka. Dans ce lieu qu’elle rêvait
de visiter depuis toujours, elle se retrouve en compagnie de son ange-gardien,
Ernie… Je ne vous révèlerai pas sous quelle forme il se présente. Si vous êtes
curieux, cherchez la couverture officielle d’Anna Plurielle (ce n’est pas l’image de cet article) et vous aurez
un petit indice.
Alors pourquoi un livre qui raconte l’histoire d’Elsie
Petersen s’intitule Anna Plurielle ?
Parce que Elsie est la 78ème incarnation de cette
âme qui n’a jamais réussi à accomplir les trois buts de son existence. Pour
aider cette empotée, Ernie a négocié avec sa hiérarchie. 6 incarnations supplémentaires
lui sont accordées pour réussir sa mission, avec des conditions très
particulières. Seuls points communs entre ses différentes futures vies :
ses yeux bleu marine et un prénom, Anna.
Russie, France, Royaume-Uni, … l’auteure offre à son
personnage le privilège de changer non seulement de peau, mais aussi de point
de vue sur la vie.
Nous, lecteurs, bénéficions aussi de ces avantages. Sans
aucune longueur inutile grâce à des ellipses parfaitement gérées, cet excellent
roman nous transporte, nous touche et nous fait rire.
Personnellement, je n’ai pas pu lire ce texte d’une traite,
même si je le trouve passionnant, car il m’a fait réfléchir…
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