Contes contemporains consternants d'Arsen Clasbat


J’ai virtuellement rencontré un auteur, dont les textes me rappellent certains de mes délires personnels. 


J’ai eu l’opportunité de découvrir partiellement sa prose avant qu’il ne soit publié.

Il s’appelle Arsen Clasbat et j’aime ses animaux qui parlent, son ironie et sa verve très piquante pour (ou contre) l’être humain.

J’ai lu ses trois recueils de nouvelles, intitulés Contes contemporains consternants I, II et III avec un immense plaisir. Ne voulant pas trop en dévoiler, je vous soumets les résumés fournis par la maison d’édition Inspire.

Dans le tome I
Le gang des pelouses — où monsieur Dutroufier combattra avec fougue les scalpeurs de pelouses du parc André Citroën dans le 15e arrondissement de Paris.
La guerre des frelons — où les frelons européens se disputent avec les frelons asiatiques l’honneur d’être déclarés « frelons les plus dangereux » par la famille Chapouleaux.

Dans le tome II
L’amanite tue-mouches — où Gaétan, pour sa première cueillette de champignons, se fera un point d’honneur d’en ramasser plus que son jeune voisin et camarade d’école.
Le vaccin — où, en 2032, Hugues, en tant que résistant carnivore, participera à une expérience des plus étranges.
Le bœuf bourguignon — où Isidore s’est mis en tête de concurrencer la défunte mère de son patron sur le terrain du bœuf bourguignon, et ce, dans le seul but de lui plaire.

Dans le tome III
Renaissance — où Aristide s’essaiera à la réincarnation en sauterelle.
La brigade anti-mégot — où monsieur Dutroufier (le même que dans Le gang des pelouses du tome I) dépensera toute son énergie et son imagination pour traquer le fumeur sans scrupule qui laisse tomber nonchalamment ses mégots à terre.

Je ne peux que vous recommander de les lire. 
Chaque histoire a été pour moi comme une pause dans la vie, un instant où l’on fait un pas de côté et où l’on observe ses congénères se démener avec un regard décalé.

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